Je me le demande vraiment ,

Si j'ai encore du temps,

Pour faire ce long voyage,

Il faut penser aux bagages,

Oui là c'est une autre histoire ,

Mais il faut  pouvoir ,

Là je perds espoir,

Le fait de tout emballer ,

Et puis je n'ai plus de goût à la vie,

Et puis m'enfuir d'ici,

Je vais prendre encore un risque,

Qui sait si je vais revenir ,

Je me pose des questions ,

Mais pas de réponses ,

Je parle dans le vide,

Parfois je me dis aveugle,

Je ne vois personne qui m'éclaire,

Ce chemin va être sombre et éternel,

Pas de lampadaires,

C'est vraiment un handicap ,

Et je veut partir sur cette île ,

Je ne vais pas voir ce cap,

Il a trop de nuages,

Je vais commettre encore une bêtise ,

Parce que là je vis en sursis ,

Ma vie compte ses heures,

Et mon cœur veut fuir sa peur,

L'âme n'est plus dans sa demeure ,

Et tous ces maux et sa douceur ,

Et mes pensées s'entrechoquent ,

Et les souvenirs  se moquent ,

Je suis centrée sur ce départ ,

Mais mon souffle hélas est court ,

Et tous ces gens qui me regardent ,

D'un air hagard ,

Vraiment je me demande ,

Si je vais partir maintenant …….

Je vois mes bagages sur le sol ,

Mon Dieu mais je tremble et je rigole,

Mais quel désordre ,

Je veux juste partir  ,

Pour certainement après revenir,

Mais je ne trouve aucune alternative ,

Parce que je reste comme un pot de colle ,

J'aimerais avoir personne ,

Juste un stylo et un carbone ,

Je serai heureuse comme ça,

Au fond de ce bois là- bas , 

Mais tout le mode me dit de m'accrocher ,

Et ils disent que je vais y arriver,

Mais c'est si facile d'en parler,

Car je suis un peu surmenée ,

Depuis ces temps derniers,

Vous ça vous fait rigoler,

Moi non ça me fait pleurer ,

Mais j'ai cette peur de tomber,

Et de ne pas savoir me relever ,

Et si toutefois j'échouais ,

Comment je m'en sortirai ,

Mais certains jours j'ai envie de crier ,

Et d'envoyer tout balader,

Car je ne sais plus très bien qu'est ce que je fais ,

Alors il me vient un tas d'idées,

Qui restent bien souvent inachevé ,

Ou qu'ils dorment dans le grenier ,

Le seul endroit que je ne peux renier ,

Car j'ai la télé pour me réconforter ,

Mais ça je me promets de ne pas la regarder ,

Car ça n'a aucun intérêt  ,

Alors je vais essayer de m'en passer ,

Ça va être dur à réaliser ,

Car dans ce domaine je suis coincée ,

Et je peux dire bloquer ……….

Je criais ton nom pour que tu puisses venir,

Le café était servi ,

Tu n'as pas du entendre ,

Quand je te le disais ,

C'est assez surprenant ,

J'étais en haut de la colline ,

Cueillant des églantines,

Alors j'insiste ,

Et finalement j'ai du le boire seule ,

J'étais un peu contrariée ,

Mais qu'est ce que faisais ?

Tu me donne rendez -vous,

Pour boire un coup,

J'étais déçue ,

Je suis rentrée chez moi ,

Et depuis je ne suis plus retournée ,

Là- bas pourtant tout est neuf et sauvage,

C'est un beau paysage ,

C'est libre et à la fois sans grillage,

Il faut avoir du courage,

Pour aller là- bas,

Mais toute est possible à mon âge ,

Je n'ai pas peur des représailles,

Car l'enjeu est de taille,

Et je ne pense pas qu'il y aura des failles,

J'ai quand même cette force ,

Même s'il y a des tempêtes et des naufrages,

J'irai sur un autre rivage ,

Une bonne chose il n'y a pas de grenade ,

C'est déjà un avantage ,

Il y a quelques mirages,

Mais vu le brouillard parfois,

Il y a des alertes mais ils restent en contact ,

Avec la météo de cette plage ,

Mais je ne vais pas perdre le nord ,

Car j'ai une boussole ,

Elle est toujours dans ma poche ,

Et j'ai aussi une torche ,

Donc je n'ai pas de remord ,

Et là je suis d'accord avec toi ………...

Est-ce vrai que je ne suis pas comme tout le monde ?

Un sourire est un rayon de soleil,

Qui illumine ma journée et quelle merveille ,

La lumière m'illumine jour et nuit,

Et les étoiles me fascinent ,

C'est vrai la nuit je réfléchis ,

On dit quel porte conseil,

Oui c'est une approche et une découverte ,

Mais je ne suis pas seule c'est magique,

J'ai comme l'impression d'avoir des ailes,

Et je touche même le ciel,

Oui mais rien de tragique,

Certes il y a des périodes difficiles,

Des chagrins et des moments fragiles,

Voila déjà un bout de chemin,

Mais je le vis seule au quotidien,

Car personne ne va me donner un coup de main,

Mais ils sont tous malins,

Et c'est toujours le même refrain,

À celui qui va envoyer la plus forte vanne ,

Mais là je ne suis pas en panne,

Car j'ai du répondant ,

Quoique l'on puisse faire ,

Je ne vais pas abandonner cette affaire,

De ma part ça serait cruelle ,

Et puis ma plume écrit des mots heureux,

Et aussi merveilleux,

Mais ceux qui ne savent pas lire ,

Et bien souvent entre les lignes,

Eux nous pouvons les considérer comme

des malheureux,

Et je ne suis pas plus idiote qu'un autre mais

il faut avouer qu'il a un juste milieu ,

Mais il faut lire avec les yeux ,

Mais de préférence ouverts c'est mieux 

Et de suite ça fait plus sérieux ………...

Si tu prenais ma main,

Au lieu de t'égarer sur ce chemin,

Qui je crois n'aune seule issue,

Ne passe pas par quatre chemins,

Pense plutôt au lendemain,

Qui n'est pas très loin ,

Tu as vu l'heure,

Toi qui cherche le bonheur,

Ne crois tu pas que c'est une  erreur,

De se lever de bonne heure,

Et que crois tu que tu possèdes un cœur,

Mais essaye de comprendre ma voix,

Tu vas rester en émoi,

Et tu vois mes yeux,

Ils sont en feux,

Dès que je m'approche un peu ,

Tu pourrais me faire un sourire,

Ça permettrai le temps de rire ,

Et de ne pas avoir de mépris,

Vous m'épiez juste l'observation,

C'est une de vos passions ,

Vous avez certainement raison ………...